Uber, grande société VTC est, depuis un an, écope d’une nouvelle sanction. En effet, l’entreprise est accusée de ne pas transmettre plus d’explications concernant de graves accusations : plusieurs plaintes pour agressions et harcèlements sexuels.
La Commission des services publics de Californie (CPUC), demandait initialement plus d’informations à l’entreprise, mais, face à leur silence, réclame désormais 59 millions de dollars à Uber. 

En attente d’explications

En effet, Uber maintient un long silence depuis un an. Silence qui va coûter cher à la société puisque la CPUC est en droit de destituer la licence d’Uber en Californie. Cette décision suspendrait l’activité de cette dernière ! Certains chauffeurs Uber sont accusés d’avoir agressé et harcelé sexuellement des usagers, notamment des femmes et leur valent une nouvelle sanction. Ces accusations portent atteinte à l’image de la société. Par ailleurs, Lyft, concurrent direct d’Uber est également accusé des mêmes blâmes. 

La Commission des services publics de Californie (CPUC) a décidé de plonger dans un rapport de plus de 80 pages. Le rapport en question énumère des milliers d’agressions sexuelles faites lors des courses Uber entre 2017 et 2018. La Commission met Uber face à ces accusations et attend une sanction de la part de la société. Uber se défend en expliquant qu’en répondant à ses plaintes, elle exposerait la vie intime des potentielles victimes et de ses chauffeurs salariés. Argument non recevable pour la justice américaine qui précise que les informations déposées seront confidentielles. 

Une forte sanction pour Uber

L’amende de 59 millions de dollars a donc été imposée à Uber en guise de sanction. Pourquoi ce montant ? Pour chaque fois où Uber a essayé de détourner, retarder l’affaire, en refusant de répondre aux accusations. Le juge a décidé d’infliger une amende de 7500 dollars, à multiplier par le nombre enregistré…
Suite à cette peine, Uber s’exprime : « Ces actions punitives et déroutantes ne feront rien pour améliorer la sécurité publique et ne feront que créer un effet dissuasif. Alors que d’autres entreprises envisagent de publier leurs propres rapports. La transparence doit être encouragée et non punie. »

 

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